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De l’audit à la formation PROREFEI, SecAnim Sud Est, à l’aide d’Impulse du Groupe E’nergys, s’engage dans la réduction de sa dépense énergétique !
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Comment les directions générales et financières des entreprises peuvent utiliser les contraintes du décret tertiaire pour en faire une opportunité stratégique ?

En France, le secteur d’activité le plus énergivore est celui du bâtiment (44%). L’Etat a pris des mesures pour amorcer un véritable changement. Ainsi, le décret tertiaire impose une réduction de la consommation d’énergie du parc tertiaire français. Si des investissements financiers conséquents seront souvent nécessaires, la mise en conformité avec le décret tertiaire peut également être une opportunité. Zoom sur les enjeux pour les directions générales et financières.

Le décret tertiaire en quelques mots

Le décret dit « décret tertiaire » ou « dispositif éco-énergie tertiaire » précise les modalités d’application de l’article 175 de la loi ELAN (Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique) votée en 2018. Cet article impose une réduction de la consommation énergétique des locaux tertiaires français. Bureaux, centre-commerciaux, entrepôts de stockage, hôtels, supermarchés, … sont concernés.

Deux types d’objectifs sont déterminés par le décret tertiaire :

-Une réduction au niveau des consommations annuelles d’énergie finale : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050. Il s’agit de la méthode en valeur relative.

-Un seuil de consommation à atteindre en valeur absolue (en kWh/m2/an) fixé sur la base d’indicateurs spécifiques et défini par arrêté pour chaque catégorie d’activités. Il s’agit de la méthode  en valeur absolue.

Les objectifs peuvent être modulés selon l’activité des locaux ou si l’occupation voire l’intensité d’usage du bâtiment évolue.

En savoir plus sur le décret tertiaire : https://www.e-nergys.com/decret-eco-energie-tertiaire-par-ou-commencer/

Tirer profit du décret tertiaire pour créer de la valeur ajoutée

Pour remplir les objectifs du décret tertiaire, des investissements humains et financiers sont souvent nécessaires. En s’emparant correctement du sujet, il peut s’agir d’une opportunité pour les entreprises de créer de la valeur ajoutée.

Réduction des factures énergétiques

Tout d’abord, une réduction des consommations d’énergie entraîne une réduction des factures énergétiques. Avec l’augmentation actuelle du coût de l’énergie, réduire ses consommations n’est pas négligeable et permet de gagner en performance. La mise en conformité de son entreprise avec le décret tertiaire permet également d’avoir une vision globale de son patrimoine et donc une connaissance précise de ses consommations énergétiques et de ses émissions de gaz à effet de serre, éléments nécessaires pour avoir un meilleur pilotage.

Valoriser votre patrimoine et augmenter le confort de votre bâtiment

Entrer en conformité avec le décret tertiaire suppose également des travaux de modernisation du parc immobilier. Cela a pour effet d’accroître le confort des occupants (température, éclairage, gestion des stores, autoconsommation énergétiques, etc) mais aussi d’avoir une meilleure compétitivité sur le marché immobilier, notamment avec la note décret éco-énergie tertiaire. Cette notation qualifie l’avancée dans la démarche de réduction des consommations d’énergie. Les bâtiments énergivores sont de plus en plus délaissés au profit de bâtiments « verts », plus économes en énergie, agréable et qui valorise l’image des entreprises. Au-delà d’un risque d’inoccupation, les bâtiments non conforme verront sans doute leur valeur chuter.

Les sanctions en cas de non-conformité

Enfin, les sanctions prévues en cas de non-conformité avec le décret tertiaire peuvent paraître minces. En réalité, le principe du « Name and Shame » peut avoir des effets négatifs pour la réputation d’une entreprise et altérer son attractivité que ce soit auprès des clients, des partenaires, des employés mais aussi des potentielles recrues. A l’inverse, inscrire son entreprise dans une démarche de transition environnementale permet d’améliorer la responsabilité sociétale de son entreprise (RSE), ce qui devient un critère de choix pour une majorité de candidat (58%)1.

Le décret tertiaire comme point de départ d’une stratégie globale

Le décret tertiaire s’il peut paraître contraignant peut donc s’avérer un puissant outil de transformation et de différenciation de son entreprise. Pour cela il est nécessaire de mettre en place une stratégie globale permettant de créer de la valeur ajoutée.

1) Définir un projet énergétique global : identifier l’intégralité des actions à réaliser sur l’ensemble du patrimoine, hiérarchiser les leviers d’actions et les échelonner sur plusieurs années pour remplir les objectifs du décret tertiaire. Cette vision est primordiale pour garantir l’efficacité des travaux, optimiser leur durée et leurs coûts.

2) Anticiper les investissements nécessaires et diversifier ses leviers de financement (tiers financement, CEE, subventions publiques, etc), afin de préserver sa capacité d’investissement

3) Faire appel à des expertises multiples – environnementales, digitales et financières – pour améliorer ses performances

S’il est certes souvent perçu comme une contrainte, le décret tertiaire impose la nécessité de décarboner nos bâtiments. C’est donc une excellente opportunité pour les dirigeants de s’en servir pour assurer performance et pérennité à leur entreprise et entamer concrètement leur transition environnementale.

Echangeons sur vos enjeux relatifs au dispositif éco-énergie tertiaire.

Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont E’nergys peut vous accompagner à vous conformer au décret tertiaire ?